KANO
Le projet de Kano est opérationnel depuis 2020. Il était une réponse d’urgence en raison des défis associés à la mortalité / morbidité de la pandémie liée au Covid-19 à Kano. L’objectif était d’accroître le suivi et la réponse aux besoins dus au Covid-19, en mettant l’accent sur la surveillance, le renforcement des capacités, la prévention et le contrôle des infections, ainsi que la promotion de la santé et la détection des cas. À ce jour, le projet a évolué avec une offre de soins de santé plus large, prenant en compte la nutrition et la santé de la reproduction.
Le projet d’appui aux soins de santé primaires continue d’aider deux «local goverment area» (LGA) de l’État de Kano (Ungogo et Tarauni), à fournir des soins ambulatoires généraux, avec un accent particulier sur les enfants de moins de 5 ans. L’objectif global est de réduire et de prévenir la surmortalité et la morbidité associées à des maladies telles que le paludisme, les infections des voies respiratoires supérieures et inférieures, la gastro-entérite et d’autres présentations d’urgence (hypertension et diabète), au sein de la population cible générale, en raison de changements dans le contexte sanitaire.
CROSS RIVER
Dans l’État de Cross River, dans le sud du pays où des réfugiés camerounais se sont installés, nous avons lancé un projet visant à fournir un accès aux services de soins de santé primaires aux réfugiés et à la communauté d’accueil. Notre approche reste hautement collaborative avec une forte composante de renforcement des capacités et d’appropriation par toutes les parties prenantes. Cette initiative a été menée sur la base de deux évaluations menées par MSF en 2021, rapportant la précarité des conditions de vie en raison de la difficulté d’accès aux soins due au mauvais état des routes, au manque de moyens de transport et à l’effondrement du système de santé dans les différents centres. Des conditions qui faisaient de l’accueil des réfugiés, un fardeau pour les populations hôtes.
Le projet Cross River – Akampka LGA « local goverment area » se situe de ce fait depuis mars 2022, au carrefour du mouvement des réfugiés du Cameroun vers le Nigéria, où à peu près 15 000 réfugiés vivaient au sein de la communauté d’accueil à Akor et Old Ndebeji, sans aucun appui d’acteurs humanitaires.